Voir un sondeur sur un float tube est désormais très fréquent. Les unités électroniques adaptées à ce type d’embarcation sont nombreuses. Avec ces appareils on s’ouvre à d’autres options de pêche. Les pêches en verticale deviennent possibles, on découvre les fosses, on révèle la structure sur laquelle on accroche souvent ses leurres, etc.. Pour profiter pleinement de sa session de pêche en float tube, intégrer de l’électronique est devenu chose aisée. Je vous propose ce guide pour bien choisir son sondeur.

Un sondeur, pour quelles utilisations ?

Avant de faire son choix, il est nécessaire de se poser les bonnes questions.

Pour quel(les) utilisation(s) destinez vous un sondeur sur votre float tube ? Avez vous besoin de beaucoup de fonctionnalités ? Voici un tour d’horizon des possibilités des différentes sondes :

Sonde traditionnelle 2D

Cette sonde vous permettra de détecter les poissons avec un cône large et dessiner les fosses et autres contours des fonds avec un cône étroit. C’est avec ce type de sonde qu’on pêche en verticale.

Le CHIRP apporte théoriquement un gain considérable dans la résolution, aussi appelée séparation de cibles. Les appareils de moyenne gamme proposent un CHIRP bas de gamme qui ne révolutionne pas la sonde 2D traditionnelle.

Down Imaging

Cette technologie, aussi appelée DownScan Imaging, DownVision ou DownVü, possède un faisceau très fin qui vous affichera en qualité (presque) photo les structures (arbres, roches, etc..) et détectera les poissons sous le float tube. Avec le DI il faut se déplacer à vitesse régulière, à l’arrêt cette sonde ne sert à rien. Je déconseille de prendre un sondeur uniquement Down Imaging.

Down Imaging Arbre
Sonde 2D à gauche | Down Imaging à droite

Side Imaging

Aussi appelée Structure Scan ou SideVü, cette technologie propose une imagerie latérale de part et d’autre du float tube. Avec le SI il faut se déplacer à vitesse régulière, à l’arrêt cette sonde ne sert à rien.

Il est tout à fait possible d’utiliser le side imaging en float tube mais avec quelques restrictions. La création de carte bathymétrique en live avec cette technologie est limitée puisque vous ne pourrez pas parcourir autant de distance qu’une barque motorisée. Le float n’est pas aussi stable qu’un bateau, les moindres mouvements dû au ‘palmage’ vont s’amplifier sur l’image et fournir une image non linéaire à cause des mouvements de bascule de gauche à droite.
Si vous souhaitez avoir cette techno sur votre float optez pour un écran 7″, c’est le minimum pour bien l’exploiter.

Down Imaging en haut | Side Imaging en bas
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Le GPS, un surcoût nécessaire?

Il est assez tentant de se passer du GPS pour réduire le coût d’achat. C’est selon moi une erreur et une source de regrets pour plus tard. Vous pouvez marquer des spots, voir votre dérive et pouvoir refaire exactement la même si elle a été productive. La cartographie n’est par contre pas indispensable, certains appareils équipés de GPS sont livrés sans carte, ce n’est pas dérangeant en float tube.

Quel type de sonde pour un float tube ?

Il ne faut pas se poser de question, en float tube il faut opter pour une sonde TA (Tableau Arrière), avec ce type de fixation à vis on peut facilement se fabriquer un support ou acheter un support du commerce tous conçus pour ce type d’attache. Autre point positif les sondes TA sont moins chères que les traversantes.

Support de sonde pour float tube Pike N Bass

Quelle batterie pour un sondeur sur un float tube ?

Une batterie au plomb ne coûte pas très cher, je vous invite à lire l’article dédié aux batteries. Selon la taille d’écran, une batterie de 7Ah sera passe partout et vous permettra de durer une journée.

Yuasa numéro 1 mondial des batteries

Pour recharger, le meilleur du marché est le CTEK XS 0.8, efficace et sûr puisqu’il ne produit pas d’étincelles, il protège des courts circuits et de l’inversion de polarité.

Chargeur CTEK XS 0.8 pour batterie 12V de 1.2Ah à 32Ah

Quelle taille d’écran ?

La taille d’écran idéale est selon moi 4″, 5″ voire 7″ si vous prenez un modèle Side Imaging, vous avez une bonne vision tout en gardant un encombrement limité sur le float avec la batterie. Pour les budgets limités on peut descendre à 3″, mais vous devrez faire l’impasse sur le GPS qui ne sont pas proposés sur ces petits modèles.

Quel modèle de sondeur ?

Consultez notre guide 2021 des meilleurs sondeurs pour float tube.

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5 commentaires sur « [Guide] Bien choisir un sondeur pour float tube? »

  1. Bonjour, pourriez vous m’éclairer sur les différences entre le chirp d’un dragonfly pro 7 et le stiker 7 sv ? J’ai vu une vidéo ou les détections du dragonfly pro sont bien plus précises…
    Merci d’avance

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  2. Bonjour Benoit,
    Attention, le Dragonfly ne propose pas d’imagerie latérale contrairement au Striker 7 SV.
    https://echosondeurs.com/2017/02/07/avis-raymarine-dragonfly-pro/

    Le CHIRP du Dragonfly balaye sur 170kHz-230kHz en mode primaire.
    Le CHIRP du Striker 7SV… c’est 150-240kHz en mode primaire (ici les carac de la sonde https://buy.garmin.com/fr-FR/FR/p/530291#specs).
    Sur le papier, le CHIRP du Striker donnera plus de précision et supportera une profondeur supérieure.

    En vue 3D verticale et laterale 425-485kHz et 790-850 kHz pour le Striker et seulement 320-380kHz en DownVision pour le Dragonfly, avantage donc au striker.

    Le Striker propose plus de fonctionnalités et propose des fréquences de CHIRP plus larges que le Dragonfly.

    Cependant le mode ClearVü sera inférieur au DownVision du Dragonfly à cause du traitement informatique effectué pour reconstituer l’imagerie verticale à partir des deux faisceaux latéraux (lire cette info pour comprendre https://echosondeurs.com/2017/06/01/la-guerre-des-downscan-imaging/ ).

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